Parcours d'aquarellistes inspirants

Chaque artiste suit son propre chemin. Voici trois histoires authentiques de personnes qui ont développé leur pratique de l'aquarelle avec nous — pas des transformations miraculeuses, juste des progrès réels et du travail régulier.

Portrait de Théophile Descoteaux

Théophile Descoteaux

Illustrateur indépendant

Lieu : Strasbourg
Formation : Oct 2023 - Mai 2024
Domaine : Illustration naturaliste

De l'hésitation à la maîtrise des nuances

Théophile travaillait dans la communication graphique depuis six ans quand il a décidé d'explorer l'aquarelle. Il avait toujours dessiné, mais l'eau et les pigments le fascinaient — et l'intimidaient aussi, pour être honnête.

Son objectif était simple : créer des illustrations botaniques pour un blog personnel. Rien de révolutionnaire. Juste apprendre à poser des lavis propres, à gérer les mélanges sur papier mouillé, à ne pas paniquer quand une couleur fuse là où on ne l'attend pas.

« J'ai mis trois mois avant de comprendre vraiment comment l'eau se comporte. On parle toujours de technique, mais c'est surtout une question d'observation et de patience. »

En janvier 2024, il commençait à vendre quelques reproductions sur une boutique en ligne. Pas de quoi vivre, mais suffisamment pour valider son travail. Ce qui l'a vraiment aidé : les retours hebdomadaires sur ses planches, la possibilité de refaire un exercice sans jugement, et surtout le fait de voir d'autres personnes galérer sur les mêmes problèmes.

Aujourd'hui, il combine encore design numérique et aquarelle. Il illustre des carnets de voyage pour une maison d'édition à Colmar et travaille sur une série de cartes postales pour la région Alsace. Son style reste reconnaissable — doux, un peu brumeux, avec cette touche d'imperfection qui rend l'aquarelle si vivante.

Portrait de Bastien Lévesque

Bastien Lévesque : aquarelle urbaine et spontanéité

Architecte de formation, Bastien a découvert l'aquarelle en 2022 lors d'un voyage à Lisbonne. Il cherchait un moyen de capturer l'ambiance des rues sans passer par la photo. En février 2024, il s'est inscrit à notre session intensive de trois mois.

  • Mars 2024 : premiers croquis urbains au parc de la Tête d'Or à Lyon
  • Avril 2024 : participation à un carnet de voyage collectif organisé par l'atelier
  • Juin 2024 : première commande pour une série de vues de quartier
  • Septembre 2024 : animation d'un atelier d'urban sketching dans sa ville
  • Janvier 2025 : lancement d'un projet de documentation visuelle pour un collectif d'architectes

Bastien n'a pas abandonné l'architecture. Il utilise l'aquarelle comme complément — pour présenter des ambiances de projet, pour documenter des bâtiments existants, parfois juste pour déconnecter après une journée devant l'écran.

Exemple d'aquarelle réalisée par Maxence

Maxence Duvivier

Enseignant et aquarelliste amateur — Toulouse

Je ne me destinais pas à devenir artiste. J'enseigne l'histoire en collège, et l'aquarelle était au départ un passe-temps pour les vacances. Mais après un an de cours en ligne avec rasoliven, j'ai commencé à illustrer mes propres supports pédagogiques.

Les élèves adorent. Ça rend les documents plus vivants, et franchement, ça me détend de passer mes dimanches à peindre des cartes historiques à l'aquarelle plutôt que de faire des PowerPoint.

Je ne vends rien, je n'expose nulle part. C'est juste devenu une partie de mon quotidien professionnel — une façon de rendre mes cours un peu plus personnels, un peu moins standards. Et ça me va très bien comme ça.

— Maxence, mars 2025

Et votre parcours à vous ?

Pas besoin d'avoir un projet précis ou un talent inné. Ces trois personnes ont commencé avec des interrogations, des hésitations, et l'envie simple d'apprendre quelque chose de nouveau. Nos prochaines sessions débutent en octobre 2025. On avance à votre rythme, avec des retours personnalisés et un groupe bienveillant.