De l'hésitation à la maîtrise des nuances
Théophile travaillait dans la communication graphique depuis six ans quand il a décidé d'explorer l'aquarelle. Il avait toujours dessiné, mais l'eau et les pigments le fascinaient — et l'intimidaient aussi, pour être honnête.
Son objectif était simple : créer des illustrations botaniques pour un blog personnel. Rien de révolutionnaire. Juste apprendre à poser des lavis propres, à gérer les mélanges sur papier mouillé, à ne pas paniquer quand une couleur fuse là où on ne l'attend pas.
En janvier 2024, il commençait à vendre quelques reproductions sur une boutique en ligne. Pas de quoi vivre, mais suffisamment pour valider son travail. Ce qui l'a vraiment aidé : les retours hebdomadaires sur ses planches, la possibilité de refaire un exercice sans jugement, et surtout le fait de voir d'autres personnes galérer sur les mêmes problèmes.
Aujourd'hui, il combine encore design numérique et aquarelle. Il illustre des carnets de voyage pour une maison d'édition à Colmar et travaille sur une série de cartes postales pour la région Alsace. Son style reste reconnaissable — doux, un peu brumeux, avec cette touche d'imperfection qui rend l'aquarelle si vivante.